Mesures prises contre les organisateurs de combats de coq

Écrit par: Jeannot Romarick 2 minutes de lecture
La France impose des restrictions sur les combats de coqs

Les combats de coqs pourraient bien être appelés à disparaître en France suite à une décision de la plus haute instance judiciaire du pays de faire appliquer une règle interdisant la construction de nouveaux gallodromes.

La décision prise par le Conseil constitutionnel a été applaudie par les militants pour les droits des animaux et considérée comme étant un grand pas vers la disparition d'un sport qu'ils jugent barbare.

La cruauté envers les animaux est interdite par la loi française, mais la législation fut assouplie en 1964 pour autoriser la tenue de combats de coqs (ainsi que la corrida) dans les régions où il y avait « une très longue tradition » du sport. À cette époque, le général de Gaulle déclara ceci : « étant donné que nous mangeons les coqs, ils doivent mourir ». Cela veut dire que les combats de coqs subsistent dans le nord-est de la France, ainsi que dans les anciennes colonies d'outre-mer comme la Guyane française, les Antilles françaises et la Réunion.

Les réunionnais propriétaires de coqs ont protesté devant la Cour constitutionnelle. Selon l'organisme de bienfaisance « Cause Animale Nord », la fédération des coqueleux du nord de la France compte 5 000 membres, alors que 45 000 oiseaux meurent dans des combats.

Plusieurs coqs entrent dans l'arène avec des lames attachées à leurs éperons, ce qui suscite la colère des militants. Les volailles qui perdent lors des matchs sont vendues à environ 10 € pour passer à la casserole. « Il y a une ambiance familiale » a déclaré Guillaume Levecq, organisateur de combats à Gondecourt dans le nord de la France.

Pendant ce temps, ce sport conserve toujours sa place au Royaume-Uni malgré son illégalité, avec des amateurs qui sont prêts à se rendre jusqu'aux environs de Calais pour assister à des combats. En 2012, un père et son fils qui habitaient dans l'ouest du Sussex ont été poursuivis après qu'un raid effectué sur leurs fermes ait révélé une grosse affaire de combats de coqs impliquant plus de 500 volailles. Mark Giles, 48 ans et son fils âgé de 26 ans, également appelé Mark, ont plaidé coupable pour les 19 chefs d'accusation de cruauté envers animaux après une enquête de la RSPCA. Il est possible que des stéroïdes aient été utilisés sur les oiseaux afin de les rendre plus forts et plus agressifs.

Les combats de coqs sont souvent liés à une autre forme d'activité criminelle, en l'occurrence les jeux de casino en ligne d'argent illégaux. Ils peuvent également être source de maladie, dont la plus connue est la grippe aviaire. En effet, les propriétaires sont très souvent en contact avec le sang de leurs volailles pendant les combats.

Un coq victorieux peu être vendu très cher car il est souvent grand et doté d'un plumage attrayant. Les éleveurs arrachent souvent les plumes des oiseaux et utilisent des ciseaux pour couper les barbillons et la crête des coqs (la chair en dessous du bec et au-dessus de la tête) pour empêcher que les autres coqs ne les leur arrachent au cours du match.

Le combat de coqs est considéré comme le plus ancien sport de spectacle au monde. Ses origines remontent à 6 000 ans en Iran, et il était répandu dans la Grèce antique où il était au départ une institution religieuse et politique très importante pour enrôler de braves jeunes hommes. Dans l'État du Tamil Nadu en Inde, ce sport existe depuis plus de 2 000 ans et continue d'être considéré comme un rituel religieux sacré plutôt, ou au même titre qu'une activité sportive.

Au moins 15 pays à travers le monde disposent d'arènes dédiées à ce sport, et bon nombre d'entre elles ont presque la taille de terrains de football. Ce sport a largement été dépeint dans les beaux-arts, la littérature, la musique et au cinéma. Reste à savoir si l'interdiction de la construction de nouvelles arènes en France précipitera la disparition de cette discipline. En effet, en préservant les établissements existants d'une compétition supplémentaire, la nouvelle loi pourrait par inadvertance perpétuer cette tradition.

 Jeannot Romarick
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Jeannot Romarick Rédacteur en Chef

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